Les 8 métiers du droit les mieux payés en 2024

Par Maxime Bizeau, Avocat de formation, diplômé de l'école d'avocats du Barreau de Paris

Métiers du droit les mieux payés

[Cliquez ici pour télécharger des fiches de révisions claires et synthétiques pour réviser efficacement vos cours !]


Quels sont les métiers du droit les mieux payés ? Quels métiers du droit offrent les plus gros salaires ?

Il est difficile de trouver des réponses à ces questions tant les informations dans ce milieu sont opaques.

Vous trouverez justement dans cet article la liste des 8 métiers juridiques qui rapportent le plus.

Attention ! Les salaires que vous allez découvrir dans cet article sont des moyennes et cachent de fortes disparités. En effet, au sein d'une même profession, certains professionnels gagnent beaucoup mieux leur vie que d'autres. Par exemple, certains avocats, associés dans des cabinets prestigieux, peuvent gagner plus d'un million d'euros par an, quand d'autres gagnent à peine plus que le SMIC.

Et parce qu'il n'y a pas que la rémunération dans la vie, vous trouverez également, pour chaque métier :

  • un résumé des missions
  • les études à faire pour exercer ce métier



1/ Les greffiers de tribunal de commerce

Le salaire des greffiers de tribunal de commerce

Les greffiers de tribunal de commerce sont les professionnels du droit les mieux payés.

En effet, un greffier de tribunal de commerce gagne en moyenne 441 300 € bruts par an, soit un salaire moyen de 36 775 € euros bruts par mois.

C'est une somme extrêmement élevée qui s'explique par le fait que les greffiers des tribunaux de commerce, contrairement aux greffiers des autres juridictions, ne sont pas des fonctionnaires. Ce sont des professionnels libéraux, au même titre que les avocats, les notaires ou encore les commissaires de justice, dont nous parlerons dans la suite de cet article.

En raison de leur forte rémunération, les greffiers des tribunaux de commerce font parfois l'objet de vives critiques, certains estimant que ni le niveau de qualification exigé, ni le niveau de risque inhérent à cette profession ne peuvent justifier ce niveau de rémunération.

Toutefois, cette rémunération très généreuse peut être (en partie) relativisée. Il faut en effet savoir qu'un greffier de tribunal de commerce, pour reprendre un greffe, doit verser une indemnité à l'État, fixée en fonction de la valeur économique (les recettes) de l’office. Or le montant de cette indemnité est très élevé (plus d'un million d'euros). Les greffiers de tribunal de commerce doivent donc recourir à l'emprunt pour exercer leur métier. Le niveau de leur rémunération doit donc être mis en perspective par rapport au remboursement de l'emprunt concédé.

Que fait un greffier de tribunal de commerce ?

D'abord, le greffier du tribunal de commerce assiste les juges du tribunal dans le traitement des litiges ; il assure les services administratifs, l’accueil des justiciables et des entreprises, et assiste les juges dans la conservation des actes.

Ensuite, le greffier du tribunal de commerce a également un rôle extrajudiciaire ; il est chargé de la tenue des registres publics relatifs aux entreprises, et en particulier du registre du commerce et des sociétés (RCS), permettant ainsi à chacun d'obtenir des informations fiables sur les entreprises et leurs dirigeants.

Comment devenir greffier de tribunal de commerce ?

Pour devenir greffier de tribunal de commerce, il faut :

  • être titulaire d'un master 1 en droit 
  • réussir le concours d'accès à la profession de greffier de tribunal de commerce
  • effectuer un stage d’un an auprès d’un greffe de tribunal de commerce


2/ Les notaires

Le salaire des notaires

A la deuxième place de ce classement des métiers du droit les mieux payés, on trouve les notaires !

En effet, un notaire gagne en moyenne 229 700 euros bruts par an, soit un salaire moyen de 19 142 euros bruts par mois.

Le métier de notaire est donc un métier qui peut rapporter beaucoup d'argent.

Cette rémunération très élevée est toutefois à nuancer, et ce pour deux raisons.

D'abord, elle ne concerne que les notaires qui exercent en libéral, c'est-à-dire les notaires qui sont associés d'une étude notariale ou qui possèdent leur propre étude. Mais certains notaires exercent en tant que salarié d'une étude. Or le salaire d'un notaire salarié est bien inférieur à celui d'un notaire libéral ; il existe un salaire minimum, fixé par la convention collective nationale du notariat du 16 décembre 2021, qui est de 3 236,20 € bruts par mois.

Ensuite, pour exercer en libéral, un notaire doit généralement racheter une étude (ou des parts d'une étude afin de s'associer). Or le prix d'une étude est en moyenne de 500 000 € (voire plusieurs millions pour les plus grosses études), ce qui oblige les notaires à emprunter. Une partie de la rémunération des notaires sert donc à rembourser l'emprunt qu'ils ont fait.

Que fait un notaire ?

Un notaire est un officier public chargé d'élaborer des actes juridiques ayant une force juridique particulière, à savoir les actes authentiques.

Les actes authentiques sont effectivement les actes qui sont dressés par un officier public (généralement un notaire). Ils se distinguent des actes sous signature privée, qui sont signés seulement par les parties (il n’y a pas d’intervention d’un officier public). 

Par rapport à un acte sous signature privée, un acte authentique :

  • a une force probante supérieure : on ne peut rapporter la preuve contraire que par une procédure complexe
  • est exécutoire de plein droit, comme une décision de justice : lorsque le débiteur n'exécute pas ses obligations pécuniaires, l'acte authentique évite au créancier d'avoir à obtenir un jugement, s'il veut le poursuivre en paiement de sa dette, alors que c'est indispensable pour l'acte sous signature privée

L'acte authentique offre donc davantage de garanties. C'est pourquoi la loi impose que certains actes très importants de la vie individuelle soient établis en la forme authentique (exemples : les contrats de mariage, les actes de donation, les ventes immobilières…). Pour d'autres actes, les parties peuvent souhaiter authentifier leur acte afin de sécuriser leurs rapports juridiques et de garantir la valeur des transactions réalisées.

A chaque fois qu'ils doivent ou veulent faire authentifier leur acte, les parties devront recourir à un notaire. Dans ce cadre, un notaire va avoir des clients qu’il va conseiller dans leurs projets familiaux, immobiliers, fiscaux, etc.

On va par exemple recourir au notaire pour différents actes de famille : contrat de mariage, donation, testament, succession...

Et en matière de vente immobilière, par exemple, on va recourir au notaire pour la négociation de la vente, pour la signature de l’avant-contrat, pour la signature de la vente...

Comment devenir notaire ?

Il existe deux voies pour devenir notaire :

  • la voie universitaire
  • la voie professionnelle 

La voie universitaire

Pour devenir notaire par la voie universitaire, il faut :

  • d'abord, être titulaire d'un Master 2 Droit notarial
  • ensuite, avoir suivi deux années de formation en alternance au cours desquelles les étudiants ont le statut de notaire stagiaire au sein d’une étude notariale
  • enfin, rédiger et soutenir un rapport de stage afin de valider définitivement la formation et d'obtenir le Diplôme Supérieur de Notariat

La voie professionnelle

  • d'abord, être titulaire d'un master 2 en droit (pas nécessairement de droit notarial)
  • ensuite, intégrer l'Institut National des Formations Notariales afin de suivre une formation de 31 mois dont 30 mois de stage au sein d'une étude notariale
  • enfin, rédiger et soutenir un rapport de stage afin de valider définitivement la formation et d'obtenir le Diplôme de notaire


3/ Les commissaires de justice

Le salaire des commissaires de justice

Les commissaires de justice arrivent à la troisième position de ce classement des métiers du droit les mieux payés.

En effet, les commissaires de justice gagnent en moyenne 134 828 € bruts par an, soit un salaire moyen de 11 236 € bruts par mois.

Mais de même que les notaires, les commissaires de justice doivent acheter une étude (ou des parts d'une étude afin de s'associer avec d'autres commissaires de justice), ce qui représente un coût très élevé (plus d'un million d'euros pour certaines études).

Afin de financer une telle acquisition, les commissaires de justice doivent donc emprunter. Ils remboursent ensuite, chaque mois, l'emprunt qu'ils ont contracté.

Que fait un commissaire de justice ?

La profession de commissaire de justice a été créée en 2022 suite à la fusion des deux anciennes professions d'huissier de justice et de commissaire-priseur judiciaire.

Ce métier de commissaire de justice englobe donc l'ensemble des missions qui étaient dévolues aux huissiers de justice et aux commissaires-priseurs judiciaires, à savoir :

  • l'exécution des décisions de justice et des actes authentiques
  • la signification aux personnes intéressées des actes judiciaires ou extra-judiciaires les concernant
  • le contrôle des loteries commerciales
  • le recouvrement amiable des créances (avant un éventuel recouvrement judiciaire, afin de permettre au créancier de récupérer l’argent qui lui est dû sans passer par la justice).
  • la réalisation des inventaires, prisées et ventes aux enchères prescrits par la loi ou par décision de justice 

Par ailleurs, en tant que juriste, le commissaire de justice conseille ses clients (particuliers ou professionnels) dans les matières dont il est spécialiste : la procédure, le recouvrement, l’établissement de preuve, etc.

Il rédige également des actes sous signature privée (exemples : bail d’habitation ou commercial, reconnaissance de dette, cession ou délégation de créance).

Comment devenir commissaire de justice ?

Pour devenir commissaire de justice, il faut :

  • être titulaire d’un master 2 en droit
  • réussir l’examen d’accès à la formation de commissaire de justice
  • suivre les deux ans de formation à l’Institut national de formation des commissaires de justice, pendant lesquels les étudiants sont commissaires de justice stagiaires au sein d'une étude
  • passer le certificat d’aptitude à la profession de commissaire de justice


4/ Les directeurs juridiques

Le salaire d'un directeur juridique

Le métier de directeur juridique est un métier qui paye bien.

En effet, un directeur juridique gagne en moyenne 129 321 € bruts par an, soit un salaire moyen de 10 777 € bruts par mois.

Toutefois, les différences de salaires entre les directeurs juridiques sont importantes.

Ainsi, un directeur juridique dans une entreprise située à Paris gagne en moyenne 134 939 € bruts par an, tandis qu'un directeur juridique dans une entreprise située en province gagne en moyenne 100 486 € bruts par an.

De même, les directeurs juridiques qui travaillent dans de grandes entreprises gagnent plus que ceux qui travaillent dans des entreprises de taille plus modeste. Ainsi, un directeur juridique qui travaille dans une entreprise réalisant plus de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an gagne en moyenne 198 848 € bruts par an, alors qu'un directeur juridique qui travaille dans une entreprise réalisant entre 1 et 10 millions d'euros de chiffre d'affaires par an ne gagne que 78 300 € bruts par an en moyenne.

Que fait un directeur juridique ?

Le directeur juridique est la personne qui dirige le service juridique d'une entreprise. A ce titre, le directeur juridique a sous ses ordres une équipe de juristes qui travaillent sur les problématiques juridiques liées à l'activité de l'entreprise.

Le métier de directeur juridique est plus courant dans les grandes entreprises. On ne trouve généralement pas de directeur juridique dans les petites entreprises.

Dans les grandes entreprises, l’équipe juridique sera généralement assez étoffée. Dans ce cas, le directeur juridique sera concentré sur le management de son équipe ; il n'interviendra de manière opérationnelle que dans les dossiers très stratégiques. 

Dans les entreprises de taille moyenne, l'équipe juridique sera généralement plus étroite. Dans ce cas, le directeur juridique officiera comme manager de son équipe, mais il interviendra également dans la gestion opérationnelle des dossiers. A ce titre, il pourra intervenir, par exemple, dans la rédaction et la négociation de contrats, mais aussi sur des sujets liés au droit des sociétés (gestion de la vie des sociétés du groupe, opérations de restructuration interne et croissance externe, etc.), au contentieux (gestion des contentieux commerciaux, sociaux, etc.), à la fiscalité et au droit social.

Comment devenir directeur juridique ?

Le métier de directeur juridique n'est pas une profession réglementée comme peuvent l'être, par exemple, les professions d'avocat, de notaire, de commissaire de justice ou encore de greffier de tribunal de commerce. A ce titre, aucune condition de diplôme n'est imposée par la loi.

Néanmoins, dans les faits, les directeurs juridiques sont titulaires d'un master 2 en droit. En outre, les doubles formations sont fréquentes ; beaucoup de directeurs juridiques ont complété leurs études de droit par un cursus en école de commerce ou des études de droit à l'étranger.

Il faut également préciser qu'on ne devient pas directeur juridique directement après les études ; la très grande majorité des directeurs juridiques a au moins 10 ans d'expérience professionnelle. Il faut donc commencer par travailler comme juriste d'entreprise (nous reparlerons du métier de juriste d'entreprise plus en détails dans la suite de cet article) avant d'accéder, progressivement et éventuellement, à un poste de directeur juridique. Une autre voie classique est d'exercer plusieurs années comme avocat avant de devenir juriste d'entreprise, puis directeur juridique.


5/ Les administrateurs judiciaires

Le salaire d'un administrateur judiciaire

En cinquième position de ce classement des métiers du droit les mieux payés, on trouve les administrateurs judiciaires.

Les administrateurs judiciaires gagnent en moyenne 110 357 € bruts par an, soit un salaire moyen de 9 196 € bruts par mois.

Que fait un administrateur judiciaire ?

Un administrateur judiciaire est un auxiliaire de justice désigné par le tribunal de commerce lorsqu'une entreprise fait l’objet d’une procédure de redressement ou d'une procédure de sauvegarde. Il est chargé d'assister le dirigeant de l’entreprise. Il l’aide à régler les difficultés et à poursuivre l’exploitation de l'entreprise. Il est le lien entre l’entreprise et le tribunal de commerce, où il présente les solutions permettant le maintien de l’activité et les éventuelles offres de reprise.

Comment devenir administrateur judiciaire ?

Pour devenir administrateur judiciaire, il faut :

  • être titulaire d'un master 1 en droit, économie ou gestion
  • réussir l'examen d'accès au stage professionnel qui comprend des matières juridiques et financières
  • effectuer un stage de 3 ans au sein d’une étude d'administrateurs judiciaires
  • réussir l’examen d’aptitude à la profession d'administrateur judiciaire


6/ Les avocats

Le salaire des avocats

Dans l'imaginaire collectif, les avocats sont des nantis. Mais la réalité est tout autre.

Ainsi, les avocats n'arrivent qu'en sixième position de ce classement des métiers du droit les mieux rémunérés.

En effet, un avocat gagne en moyenne 81 310 par an, soit un salaire moyen de 6 776 € par mois.

Toutefois, les différences de rémunération au sein de la profession d'avocat sont très importantes. Comme je vous le disais précédemment dans cet article, certains avocats gagnent plus d'un million d'euros par an, tandis que d'autres gagnent à peine plus que le SMIC.

Que fait un avocat ?

Les missions de l'avocat peuvent être divisées en deux catégories distinctes :

  • d'abord, l'avocat a un rôle de conseil, en dehors même de tout litige. Il conseille les particuliers et les entreprises dans leurs problématiques juridiques.
  • ensuite, l'avocat a également un rôle contentieux. Il assiste son client dans les différentes phases de la procédure, et possède le droit de plaider devant toutes les juridictions.

Dans la pratique, de nombreux avocats sont spécialisés ; on peut ainsi être avocat pénaliste, avocat en droit de la famille, avocat d'affaires, etc.

En outre, certains avocats spécialisés n'interviennent qu'en tant que conseil, et ne font jamais de contentieux (notamment en droit des affaires).

Comment devenir avocat ?

Pour devenir avocat, il faut :

  • avoir un master 1 en droit
  • réussir l'examen d'entrée au CRFPA (centre régional de formation professionnelle d’avocats)
  • effectuer la formation à l’école d’avocats, d'une durée de 18 mois
  • réussir le CAPA (Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat)

Si vous voulez plus de précisions sur les différentes étapes pour devenir avocat, vous pouvez consulter cet article .


7/ Les magistrats

Le salaire des magistrats

Le métier de magistrat ne fait pas partie des métiers du droit les mieux payés.

En effet, un magistrat gagne entre 3 936,07 € bruts et 9 825,26 € bruts par mois, en fonction de son grade et son échelon.

Que fait un magistrat ?

On distingue deux types de magistrats :

  • les juges (ou magistrats du siège)
  • les procureurs (ou magistrats du parquet)

Les juges sont chargés de trancher les litiges, de rendre des décisions de justice. Le métier de juge revêt plusieurs spécialités : on peut être juge aux affaires familiales, juge des enfants, juge d’instruction, juge de l’application des peines, etc.

A l'inverse, les procureurs sont chargés de défendre les intérêts de la société devant les tribunaux. Pour ce faire, ils ont plusieurs missions. D’abord, le procureur de la République reçoit et traite les plaintes et dénonciations provenant des services de police, de gendarmerie, des services de l'Etat ou des particuliers (c’est au procureur de la République que les gens s’adressent pour porter plainte). Ensuite, c'est lui qui estime les suites à donner à l'affaire (classer l'affaire sans suite ou engager des poursuites).

Comment devenir magistrat ?

Les magistrats du siège et du parquet ne possèdent pas les mêmes missions, mais ils sont soumis à des règles de formation identiques.

Pour devenir magistrat, il faut :

  • être titulaire d'un master 1 en droit ou d'un diplôme d’un IEP (Institut d’Etudes Politiques) 
  • réussir l’examen d’entrée à l'ENM (Ecole Nationale de la Magistrature)
  •  suivre la formation de 31 mois à l'ENM, composée de cours et de stages


8/ Les juristes d'entreprise

Le salaire des juristes d'entreprise

Parmi les métiers du droit les mieux payés, les juristes d'entreprise se classent à la huitième place.

En effet, le salaire moyen d'un juriste d'entreprise est de 50 731 € bruts par an, soit 4 227,58 € bruts par mois.

Toutefois, un juriste peut évoluer au sein de l'entreprise, jusqu'à éventuellement accéder à un poste de directeur juridique et toucher un bien meilleur salaire (nous avons vu précédemment dans cet article que le salaire moyen d'un directeur juridique est de 129 321 € bruts par an, soit 10 777 € bruts par mois).

En outre, de même que pour le métier de directeur juridique, les différences de salaires entre les juristes d'entreprise sont importantes.

Ainsi, un juriste dans une entreprise située à Paris gagne en moyenne 55 314 € bruts par an, tandis qu'un juriste dans une entreprise située en province gagne en moyenne 43 435 € bruts par an.

De même, les juristes qui travaillent dans de grandes entreprises gagnent plus que ceux qui travaillent dans des entreprises de taille plus modeste. Ainsi, un juriste qui travaille dans une entreprise réalisant plus de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an gagne en moyenne 60 508 € bruts par an, alors qu'un juriste qui travaille dans une entreprise réalisant moins de 1 million d'euros de chiffre d'affaires par an ne gagne que 37 107 € bruts par an en moyenne.

Que fait un juriste d'entreprise ?

Un juriste d'entreprise est une personne qui travaille au sein du service juridique d'une entreprise.

Dans les grandes entreprises, les juristes sont spécialisés. Et comme pour le métier d'avocat, il existe de nombreuses spécialités possibles : on trouve des juristes en droit des contrats, en droit des sociétés, en propriété intellectuelle, en droit social, en droit international, en droit des assurances, etc.

En revanche, dans les entreprises de taille plus modeste, les juristes sont davantage généralistes ; ils peuvent être amenés à travailler sur différents domaines du droit.

Comment devenir juriste d'entreprise ?

De même que le métier de directeur juridique, le métier de juriste d'entreprise n'est pas une profession réglementée. Ainsi, aucune condition de diplôme n'est imposée par la loi.

Mais dans les faits, la grande majorité des juristes d'entreprise est titulaire d'un master 2 en droit. 

En outre, une partie importante des juristes d'entreprise sont d'anciens avocats qui ont choisi de quitter la profession après quelques années de pratique en cabinet.


Partager :

Articles similaires :

Je m’appelle Maxime Bizeau, et je suis avocat de formation, diplômé de l’école d’avocats du Barreau de Paris.

Après mon bac, je me suis lancé dans l’aventure de la licence de droit.

Mais très vite, je me suis senti submergé par la charge de travail. Des centaines et des centaines de pages à apprendre, sans savoir sur quoi se focaliser, sans savoir ce qui était réellement important et ce qui ne l'était pas.

Mes résultats étaient irréguliers, et pas à la hauteur de mes espérances.

J’ai donc décidé de changer ma méthode de travail. Plutôt que d'essayer de tout retenir, j'ai commencé à ficher mes cours régulièrement, et à relire ensuite mes fiches avant les examens.

Rapidement, mes résultats se sont considérablement améliorés.

J’ai finalement validé ma licence avec mention (13,32 de moyenne) et mon master 1 en droit des affaires avec 15 de moyenne.

Ces bons résultats m’ont ouvert les portes du prestigieux Master 2 Droit financier de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et des plus grands cabinets d’avocats d’affaires internationaux.

J’ai ainsi pu travailler dans des cabinets anglo-saxons très réputés à Paris, avec des gens brillants, sur des dossiers passionnants, et dans des conditions optimales.

A travers ce site, je souhaite aider un maximum d’étudiants en droit à atteindre leurs objectifs.

  • laterring dit :

    L’entrée à l’ENM est un concours, pas un examen, sauf les rares recrutements sur dossier.

  • super! j’ai découvert d’autres métiers du droit . Merci pour ton apport a l’égard des étudiants.

  • Merci Maxime pour ces informations

    • Bonjour, j’aimerais bien savoir quelle est la branche du droit la plus embauché entre ces droits ( droit fiscal, droit des affaires et le droit financier) ?

  • {"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}
    >